Vocation

Ouvert aux secrétaires et administrateurs généraux des institutions d’enseignement universitaire d’expression française, le Groupement international des secrétaires généraux des universités francophones (GISGUF) a été créé en 1977 sous la forme d’une association de fait.

Il a pour vocation de nouer, au niveau le plus haut de l’administration des établissements universitaires, des liens permanents, sur le modèle des relations officialisées sous les auspices de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), entre recteurs, directeurs de facultés, enseignants et chercheurs de l’espace francophone.

Modalités de fonctionnement

Les règles de fonctionnement du GISGUF relèvent essentiellement de l’usage et s’inspirent de principes développés dans le cadre de l’AUF. On relèvera notamment la volonté d’assurer, alternativement, la plus large participation possible des continents et cultures à l’animation du réseau, ce dans le cadre de la francophonie.

Cette orientation de base se reflète dans le mode de détermination du lieu où se tiennent les colloques et assemblées générales du Groupement d’une part, et dans les conditions d’éligibilité en qualité de président d’autre part. Ainsi, pour être prises en considération, les candidatures à cette fonction doivent relever de l’aire géographique retenue par l’Assemblée générale pour y situer sa prochaine réunion biannuelle, laquelle s’accompagne traditionnellement d’un colloque consacré à une thématique précise.

Entre ces temps forts, la continuité est assurée par le Conseil d’administration œuvrant sous la responsabilité du président — élu pour 4 ans — avec pour objectif, conformément à la vocation de l’association, de faciliter et de développer les liens entre les secrétaires ou administrateurs généraux des universités francophones.

Il vise en particulier à développer les échanges entre secrétaires et administrateurs généraux (entre eux, au niveau national et au niveau intercontinental) sur l’évolution des politiques universitaires, ainsi que sur les missions dévolues aux établissements d’enseignement supérieur et au contenu de leurs propres fonctions.

Lors des Assises de Bruxelles, en juin 1997, il a été décidé que les secrétaires généraux admis à la retraite pourraient rester ou devenir membres de l’association, à condition d’être proposés à la poursuite ou à l’accès au mandat par l’association locale dont il relève ou, s’il n’en existe pas, par le président du GISGUF en personne et pour autant que le Secrétaire général à la retraite ait démontré antérieurement une constance dans l’intérêt porté au développement du Groupement.

Le Conseil d’administration s’appuie sur les associations existant localement, lesquelles peuvent présenter des degrés d’institutionnalisation avancée. Ainsi, il existe en France une Association des Directeurs Généraux de Service, structurée, organisée par groupes thématiques régionaux et bénéficiant d’un forum électronique d’échanges sur le territoire français. Au Québec, les secrétaires généraux sont regroupés au sein de l’Association des secrétaires généraux des établissements universitaires (ASGEU). Le même principe de mutualisation s’applique aux membres du GISGUF qui du fait de leur adhésion bénéficient de l’accès par internet à un même réseau. La participation au colloque qui se déroule tous les deux ans implique l’abonnement jusqu’au prochain colloque.